Je ne sais pas pour vous, mais pour ma part, il m’a été très difficile, très longtemps, de trouver les « justes » mots. Ces derniers sortaient de façon très (trop) spontanée, avec parfois des conséquences +/- positives.
Faut – il pour autant toujours réfléchir avant de parler ? Oui, sans doute, dès lors que l’on ne plonge pas dans le registre des calculs face à l’Autre, car la spontanéité est utile.
Alors, comment parler de façon spontanée, sans pour autant que cela ne soit calculé ou fait « sur-mesure », insipide, pour ne pas dire manipulateur ?
Je crois que l’alignement entre les tripes, le cœur et l’esprit, constitue probablement un début de réponse. Les mots que l’on partage, lorsqu’ils sont le résultat d’un tel alignement, incarnent ce que l’on est. On est juste soi, avec ses paradoxes, ses « défauts » et « qualités ».
Cet alignement est d’abord nécessaire vis-à-vis de soi. C’est ce que l’on se doit à soi-même. Les mots ne sont plus des mots pour des mots, mais des mots basés sur la conscience de l’existence de l’Autre. L’Autre peut alors accepter ou refuser les mots.
1) Avoir les « justes » mots, suppose d’être aligné avec soi-même. 2) La réciprocité des relations ne dépend alors que du libre arbitre de chacun. 3) L’action peut advenir.
A votre écoute !
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